Archives de Catégorie: Imprimante 3D – maintenance

Upgrading + Firmware Sailfish + Makerware

Makerbot n’a pas pris de retard dans sa course vers le monopole de l’impression 3D filaire. Pendant que j’avais la tête sous l’eau à rédiger ma thèse, ils ont sortis plusieurs nouvelles imprimantes (la série des Replicators) et un nouveau logiciel d’impression: le Makerware.

Pendant ce temps, le LIRMM (département d’informatique et de robotique de l’UM2, Montpellier) vient aussi d’acquérir une de leur machine. Ayant vu le fonctionnement du Makerware (et du Replicator 2), je me suis dit qu’il était peut être temps de passer à un système d’impression plus simple que de continuer à essayer de comprendre comment fonctionnait le Skeinforge – notamment parce que le Makerware semble proposer un système d’impression de support par défaut qui est plutôt pas mal…

Bien entendu, vu que j’étais à fond dans mon doctorat – et que j’avais délaissé l’impression 3D – j’ai raté quelques trains, notamment pour les mises à jour logiciel et firmware. Et pour utiliser le Makerware, il faut mettre à jour le firmware de la ToM, et notamment, faire le Big Upgrade en Sailfish. Si j’ai bien compris, cette mise à jour permettra notamment d’accélérer l’impression 3D de la ToM.

…donc je suis passée de…

ReplicatorG 37 -> 40  et le Skeinforge 50 qui va avec. Utiliser le ReplicatorG me permettra de faire la mise à jour firmware avant de passer à Makerware.

Firmware Makerbot de base -> Sailfish (nécessaire pour faire imprimer avec une ToM sous Makerware)

Sailfish

Pour rappel: j’utilise une Makerbot Thing-o-Matic avec Extruder MK7, le contrôleur de mon extrudeur est de v3.6 et ma carte mère est une Arduino v2.5 Mega 2560. Mes commentaires ci-dessous ne concernent uniquement mon type de bot. Pour les autres bot (replicator and co), je vous conseille d’aller voir le site du fabricant, ci-dessous, car il peut y avoir des étapes supplémentaires.

Sailfish installation (EN): lien

1. Installation du firmware

  • Comme j’étais pressée, j’ai d’abord fait tourner le logiciel Makerware. Celui-ci a lancé automatiquement le service conveyor-svc.exe qui doit être éteint via le gestionnaire des tâches ou encore dans le « Makerware > Services > Stop background services ». Sinon, celui-ci empêche la mise à jour du firmware.
  • Il a fallut vérifier que le firmware (contrôleur de l’extrudeur + carte mère) soit à la version 3.1. On peut voir ça lorsqu’on connecte la bot, dans la console de commande du ReplicatorG.
    • S’ils ne sont pas à jour … les mettre à jour
    • « ReplicatorG > Machine > upload new firmware… »
    • Pour les mettre à jour, il faut connaître la série des cartes : dans mon cas, le contrôleur de l’extrudeur est v3.X, et ma carte mère est une Arduino v2.X mega2560.
  • Dans « ReplicatorG > File > Preference > advanced » changer le « Firmware update URL »:   http://jettyfirmware.yolasite.com/resources/release/firmware.xml
  • Attendre quelques minutes: dans la console du ReplicatorG, plusieurs messages de mise à jour s’affichent.
  • Déconnecter la ToM à partir du ReplicatorG, vérifier qu’elle est toujours accessible via le « Machine > Connection Serial Port ». La mise à jour n’a pas besoin que la bot soit connectée.
  • Updater le firmware
    • « ReplicatorG > Machine > upload new firmware… »
    • Choisir d’updater le firmware pour la carte mère
    • choisir la dernière version du firmware (dans mon cas, c’est la version 4.5)
    • un message demande d’appuyer sur le bouton « reset » de la carte mère avant de faire la mise à jour.
    • attendre quelques minutes.
    • Un message attestant que la mise à jour à bien été faite doit s’afficher \o/
  • Dernier petit réglage: dans « Machine > Onboard preference », puis dans « extruder 0 ». Cocher la case « enable regulated cooling fan ». Ceci va faire fonctionner le fan constamment. C’est nécessaire pour faire fonctionner le fan de la ToM avec le logiciel MakerWare.

2. Utilisation de Makerware

Le logiciel est beaucoup plus simple que ReplicatorG. Cependant, il est nécessaire de garder ce dernier pour pouvoir avoir accès à la configuration des cartes , i.e. dans  « Machine > Onboard preference », on peut régler le offset en Z, le fonctionnement du fan, les valeurs PID (pour le contrôle de la température), etc.  En outre, il n’y a pas de panneau de contrôle de l’extrudeur avec Makerware, c’est-à-dire qu’on ne peut pas changer la position de l’extrudeur manuellement, ou encore, faire sortir du plastique.

Ce qui fut remarquable dès la première impression d’un cube de calibration avec le logiciel Makerware, ce fut: i) la rapidité et ii) l’impression en diagonale.

Le cube (20x20x10mm), a été imprimé en 3 minutes alors qu’il fallait 10 minutes avec l’ancien firmware et sous ReplicatorG. Pour une première impression, la qualité est moyenne (de meilleurs résultats sont possible avec ReplicatorG/Skeinforge). Par contre, grâce à la vitesse, la dernière couche est plutôt pas mal, même si l’infill est bas. En plus, la vitesse permet d’avoir une épaisseur de couche très fine.

La seconde tentative donna de meilleurs résultats: sans chauffer la plaque (et donc en mettant un scotch pour peinture), je suis arrivée à imprimer le cube de calibration sur raft. Le raft s’est très facilement enlevé, et le cube était très bien imprimé \o/

3. Accélération de la ToM

Il est possible d’aller plus loin sois-même et d’utiliser des flow rate et feed rate rapides avec ReplicatorG. Pour cela consulter:

Sailfish setup (acceleration) (EN): lien

Sailfish usage & troubleshouting (EN): lien

Poster un commentaire

Classé dans Imprimante 3D - maintenance

Remise en route….

Ca faisait un moment que je n’ai pas remis ce site à jour… A vrai dire, avec mon travail de thèse, je n’ai pas pu faire de MBot ou aller plus loin dans la configuration et l’utilisation de la Kinect – même si j’ai eu l’occasion de le faire à mon boulot. Bon, promis, je vais mettre ce qui marche online … bientôt :p –

Je viens en outre de récupérer la MBot : puisque je ne l’utilisais pas, je l’ai prêtée à un ami qui ne l’a plus utilisé récemment. Je le remercie d’avoir pensé à détendre les courroies !

Je profite de l’occasion de remise en route pour passer un petit coup d’aspirateur dans le coeur de la machine (là où se situent les contrôleurs, carte mère Arduino et compagnie) et autour de la plateforme XY.

En outre, j’ai mis un peu de résine de blocage sur les vis qui tiennent le plateau chauffant car leurs boulons avaient tendance à tomber (avec les vibrations). Il faudra que je pense quand même à bien vérifier l’alignement horizontal de la plateforme (en regardant que le nez de l’extrudeur reste constamment à la même altitude rel. à la plateforme – visuellement, déjà)

J’ai aussi enlevé la graisse sur les barres de direction XY et l’arbre Z et remis un peu d’huile.

J’ai re-démonté le nez (voir cette page pour en savoir plus) pour nettoyer le plastique qu’il y avait (brûlé et dans le fût). J’ai aussi nettoyé l’engrenage de conduite (drive gear) du MK7 avec de l’acétone.

……………

A force de nettoyer la buse d’impression (acétone, mais aussi à coup de brosses et de raclage avec aiguilles etc.), le fil de vis s’est dégradé. Donc, il ne me resta plus qu’une seule solution: fixer une fois pour toute la buse et le fût sur le support en aluminium pour qu’ils ne se dévissent plus, et pour qu’il n’y ait plus de plastique qui se bloque entre les deux.

J’ai finalement trouvé (enfin mon frère à trouvé) un joint qui résiste à la température d’extrusion de 220°:

Bardhal, joint multiusage qui resiste aux température < 230° (lien)

Une fois le fût et la buse fixée + 24h d’attente, l’extruder MK7 de ma thing-o-matic fut remontée \o/

 

Poster un commentaire

Classé dans Imprimante 3D - maintenance

Extrusion irrégulière?

Il s’avère qu’à force d’ignorer certaines petites voix qui nous titillent – du genre « il faudrait que je fasse ça, mais bon, ça me semble un peu compliqué/inintéressant/inutile/etc., alors le jour où j’aurai du temps/patience/curiosité/etc. je le ferai (peut-être)! »- nous amène à monter une montagne de croyance technico-scientifique qui finalement devient si grande qu’un jour, on ne peut se retrouver que le nez devant. Au pied du mur.

Bon, cette fois-ci, la montagne n’était pas si grande, mais elle en cachait une autre (pas non plus trop grande – ouf!)

Je vais parler dans ce post de la seconde – car ce fut elle que je dus soulever d’abord, et de la première plus tard: à vrai dire, en me penchant sur les paramètres du Skeinforge , je me suis rendue compte qu’il devenait nécessaire de comprendre vraiment comment fonctionnait le flowrate de mon extruder. J’ai donc opté pour la mesure manuelle (celle où on met un petit bout de scotch, on mesure, on extrude pendant X secondes à un vitesse de V rpm et on calcul le flowrate en mm³/s…). A vrai dire, au bout de quelques essais, je me suis rendue compte  que le flowrate n’était pas du tout régulier. Il aura aussi suffi d’avoir un peu tiré sur le fil + une manipulation un peu brusque de ma part, et voilà l’extrusion qui ne fonctionne plus – sauf si on appuie sur le fil.

Pour ça, il a fallu:

  • Démonter le MK7
  • Enlever mécaniquement (après chauffe) le plastique – avec une aiguille
  • Laisser tremper le nez, fût (ou tonneau) et noyau dans de l’acétone.

Démontage

A vrai dire, ça n’est pas la première fois que je démonte l’extrudeur. Maintenant, j’ai repéré ce qu’on pouvait faire. Dans mon cas, j’ai le stepstruder MK7. A vrai dire, on démonte le tout assez facilement:

  • D’abord, enlever le ventilateur + radiateur: le moteur se désolidarise de la barre de montage;
  • Décabler le thermostat; enlever la cartouche chauffante et le thermocouple (le mieux ayant été d’avoir laissé un accès à la vis tenant ce dernier);
  • Déboulonner le fût (de la barre de montage); le noyau chauffant peut être dévissé.

Extrudeur (sans stepmotor) (c)Makerbot.com

Nettoyage

Du plastique s’est retrouvé entre le nez et le fût. Ceci est dû soit à un mauvais montage, soit aux vibrations.

Après avoir enlevé les bandes de céramiques, il a fallut rebrancher la cartouche chauffante et le thermocouple (+ brancher le thermostat sans contact sur le noyau), puis on a fait chauffer. Une fois que la température de fonte fut atteinte, on a pu dévisser le tonneau et le nez du noyau avec des clefs (/!\ température: il vaut mieux être 2 pour faire ça !!!).

On a en même temps, extrudé mécaniquement le plastique qu’il restait au maximum (avec une aiguille), puis finalement, on a laissé tremper le nez, le fût et le noyau dans de l’acétone (dissolvant pour vernis à ongle – on fait avec ce qu’on trouve 😀 ) pendant une bonne douzaine d’heures. Ensuite nettoyer/enlever le reste de plastique.

Si mal vissés, du plastique peut se déposer entre le nez et le tonneau (ou fût) de l’extrudeur.

Poster un commentaire

Classé dans Imprimante 3D - maintenance