L’impression 3D entre 2011 et 2015

Depuis 2011, année où j’ai fait l’acquisition de ma ToM (Makerbot), beaucoup de choses dans l’univers de l’impression ont changé! C’en est même devenu bluffant!

Revenons sur les avancées de ces 4 dernières années….!

Une simplification de l’interface utilisateur

En ce qui concerne les Makerbots, passer de ReplicatorG (avec la configuration du slicer Skeinforge… ) à Makerware fut une libération. Certes, certains logiciels comme Scli3R et C° existaient déjà, mais les développeurs de Makerbot ont fait un véritable effort dans la simplification de l’interface utilisateur. Plus intuitif, plus efficace, plus robuste pour l’impression.

On apprécie!

La disparition progressive des rafts (pour arriver au strict nécessaire)

L’histoire des raft est la base de l’impression 3D – dans les sens du terme!

Et mon titre est un peu trompeur car l’utilisation de ces rafts dépend de beaucoup de paramètre: matériaux, taille et complexité de la pièce, utilisation d’une plateforme chauffante.

Quoiqu’il en soit, l’apparition de nouveaux type de raft :

  • le raft à la sauce Makerbot (dont j’ai déjà fait les éloges dans un article précédent >> lien);
  • les « brim » (voir l’article suivant sur la différence entre un brim et un raft (FR)>> lien);
  • et les disque supports de coin (voir le tutoriel suivant (EN) >> lien).

En conclusion: de nouvelles techniques sont apparus, ce qui nous donne la possibilité d’adapter le support de l’objet imprimé selon sa taille, complexité, etc.

Yeah!

Différence entre "brim" et "raft"

Différence entre « brim » et « raft ». Du site http://www.references3d.com

L’impression des « bridges »

Une limite bien.. limitante à l’époque était la limite des 45°: on pouvait imprimer n’importe quoi, à partir du moment où l’élévation de la pièce n’était pas inférieure à 45°. En gros, nous pouvions oublier trous, fenêtres et ponts! et la moitié des pièces mécaniques passaient alors par une étape d’usinage une fois l’impression finie.

Aujourd’hui, tout cela appartient au passé puisque l’impression de support (impression de type moins dense que celui utilisé pour le corps de l’objet imprimé) est utilisé pour empêcher que les pièces ne s’affaissent.

Il est même possible d’imprimer un pont sans utilisation de support! Tout ça en réglant vitesse d’extrusion et vitesse de déplacement XY !

 L’apparition de nouveaux filaments

Une dernière grande avancée est l’arrivée sur le marché de nouveau type de fils. Déjà à l’époque nous pouvions utiliser ABS (plastique de type légo) ou le PLA (plastique à base de matériaux recylé et bio-dégradable) (voir comparatif >> lien). Au fur et à mesure, il est apparut que le PLA était plus pratique (notamment, il ne rebiquait/se déformait pas).

Outre ces deux types de plastiques, les plastiques phosphorescents et les plastiques mou ont été les plastiques les plus remarqués.

Liens vers des sites comparant les différents matériaux: 

site de 3Dnatives (plusieurs types d’impressions – dépôt filaire, laser – y sont évoquées)

site MonUnivers3d (différence PLA et ABS)

site filimprimante3d (fil souple PLA et tous les plastiques qui peuvent être trouvés sur le marché)

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